
Parcours
Formation
2023 - 2024 | Master II en 'Astronomie, Astrophysique et Ingénierie spatiale', Université Paris VI - Observatoires de Paris et Meudon (Paris/Meudon, France), mention bien
2022 - 2023 | Master I en Physique Fondamentale, Université Paris Cité, mention bien
2019 - 2022 | Licence en Physique, Université Paris Cité, mention assez bien
2018 - 2019 | Baccalauréat Scientifique option Physique, mention très bien
Expérience
2025 - Présent | Doctorante en cosmologie et machine learning, CIFRE avec Mews Labs (Cachan, France) et APC (Paris, France). Directeurs : Dr. Éric Aubourg, Dr. Cécile Roucelle ; Encadrant entreprise : Dr. Vincent Laurent. Recherche sur l’analyse du cisaillement gravitationnel avec des réseaux de neurones bayésiens pour l’étude de l’énergie noire (Observatoire Vera Rubin / LSST).
2024 - Présent | Ingénieure en machine learning, Mews Labs (Cachan, France). Conception et déploiement de solutions ML pour divers cas d’usage : CNN et ViT pour analyse d’images, modèles prédictifs temporels, fine-tuning de LLM (transformers, autoencodeurs, MoE), NLP et modélisation statistique (TF-IDF, inférence bayésienne, embeddings, RAG), déploiement d’applications avec pipelines CI/CD.
2024 (Mars - Juil) | Mémoire de Master II, comprendre de la dépendance du contenu en matière noire à l'intérieur des galaxies en fonction des propriétés des galaxies et contrainte de la section efficace à partir des modèles SIDM, sous la supervision du Dr. Camila Correa, CEA, DFR/IRFU/DAp/LECG (Saclay, France)
2023 (Mai - Juil) | Mémoire de Master I, modélisation de la propagation des manuscrits et l'émergence de traditions manuscrites distinctes dans l'histoire avec des modèles stochastiques, sous la supervision du Dr. Jean-Baptiste Camps et Julien Randon-Fuerling, École des Chartes (Paris, France)
2022 (Mai - Juil) | Mémoire de Licence III, formation stellaire et disques protoplanétaires, sous la supervision du Dr. Mathias González, CEA, DFR/IRFU/DAp/LMPA (Saclay, France)
2021-2022 | Responsable du Département de Design au sein d'une association étudiante, Association Physis7 (Paris, France)
Mon parcours en mots
Fascinée par l'espace à l'âge de six ans, je passais mon temps à dire à ma mère que je voulais "aller loin, loin, loin" en pointant la lune dans le ciel. Je dévorais tous les livres et documentaires sur l'astrophysique tout en chantant à tue-tête comme Amel Bent "viser la Luneeee". Je me souviens avoir été complètement captivée par un documentaire sur la matière noire, qui m'avait bouleversée du haut de mes six ans. À cette époque, j'étais très déçue d'être trop jeune pour apporter ma pierre à l'édifice, en me disant que, d'ici à ce que j'aie l'âge de faire de la recherche, ce mystère serait sûrement déjà résolu... haha !
Au collège et au lycée, ma réponse restait la même à la question "qu'est-ce que tu veux faire plus tard, Anna ?" : "Astrophysicienneeee". Pour mes 16 ans, j'ai reçu le livre Astrophysique d'Agnès Acker. Même si je n'y comprenais rien, je le gardais précieusement, rêvant du jour où je pourrais le lire sans difficulté.
J'ai passé mon baccalauréat scientifique avec l'envie de faire une licence de physique pour me spécialiser en astrophysique. À douze ans déjà, je bavais devant le programme de l'Université Paris Diderot (maintenant Paris Cité). Mais l'astrophysique me manquait, je pensais pouvoir commencer dès la licence, mais j'ai vite compris qu'il fallait d'abord acquérir les notions essentielles en physique et s'accrocher avant de pouvoir se spécialiser. La grande révélation de mon parcours a été l'aspect numérique, auquel je ne m'attendais pas du tout. Dès la L2, je me suis épanouie dans la programmation, que j'adore. Moi qui aimais la physique théorique et me gaver de relativité, j'ai découvert la puissance des outils numériques, des simulations et leur complémentarité avec la théorie. Enfin, c'est lors de mon année de M2 que je me suis vraiment formée à l'aspect observationnel du métier, comprenant l'importance de toujours confronter nos travaux aux observations.
Après mon master, j’ai suivi la voie du machine learning, dont je suis également tombée amoureuse. Pendant un an chez Mews Labs, j’ai travaillé sur le développement et le déploiement de solutions de machine learning pour divers cas d’usage, allant de l’analyse d’images avec CNN et ViT à la mise en place de modèles prédictifs temporels et d’architectures LLM adaptées. Cette expérience m’a permis de renforcer mes compétences en architecture logicielle, en traitement de données complexes et en déploiement d’applications à grande échelle, tout en conservant un lien fort avec la recherche scientifique.
Depuis octobre 2025, une nouvelle opportunité s’offre à moi : ma thèse CIFRE me permet de réunir mes deux passions, l’astrophysique et le machine learning, tout en gardant un pied dans l’industrie. Je travaille sur l’application de réseaux de neurones bayésiens à l’analyse du cisaillement gravitationnel pour étudier l’énergie noire avec les données de l’observatoire Vera Rubin (LSST), alliant rigueur scientifique et excellence industrielle grâce à la collaboration entre Mews Labs et le laboratoire APC.
À côté de cela...
Mes études m'ont donné un fort goût pour la programmation mais parallèlement à mes cours, je m'efforce d'élargir mes compétences dans d'autres domaines. Photographie, théâtre, poésie et dessin sont les domaines annexes dans lesquels je me forme également. Je m'essaie également à la création de logo et d'identité visuelle en auto-entrepreneur. J'adore explorer et découvrir de nouveaux domaines interdisciplinaires qui me permettent d'exploiter mes compétences. Je suis très polyvalente et curieuse. Durant l'été 2023, j'ai développé une application en Dart qui me permet d'être informée des prochains anniversaires de mon cercle d'amis et de rechercher la date d'anniversaire à partir d'un prénom.
Je fais aussi des sites web et du webdesign comme celui-ci que vous êtes en train de parcourir ou celui-là : Vies galactiques

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06 06 74 40 99
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